L’INFORMATIQUE OFFSHORE EN TUNISIE : AVIS D’EXPERT

L’outsourcing informatique est un phénomène en croissance depuis quelques années. Développement web, infogérance, ingénierie logicielle, …etc, sont l’objet de demandes de sous-traitance à l’étranger notamment des pays les plus développés.
Quels sont les types de sous-traitance ? Est-il facile de trouver une SSII partenaire ? Vers quels pays se tourne-t-on pour les demandes de sous-traitance ?
Manel HAMMAMI, directrice commerciale et associée chez B2M, nous aide à répondre à ces questions et partage avec nous leur expérience.

1. Bonjour manel, voulez-vous vous présenter et nous présenter rapidement b2m ?

Créée en 2008, B2M a pour mission de concevoir, développer et mettre en place des solutions de gestion innovatrices, à forte valeur ajoutée aidant les entreprises à accroitre leur efficacité et leurs résultats.

L’expérience de B2M à l’international, dans le cadre de partenariats avec des éditeurs et des intégrateurs de renommée, n’ont fait qu’aiguiser notre sens de l’engagement, un savoir-faire à toute épreuve et un respect rigoureux de méthodologies éprouvées et des normes qualité. Un haut niveau d’exigence est aujourd’hui instauré au sein de nos équipes ainsi qu’au niveau management de B2M.

2. Pourquoi d’après vous on témoigne d’une augmentation des demandes de sous-traitance de services informatiques ?

L’outsourcing informatiqueest aujourd’hui considérée comme levier puissant de compétitivité, d’autant plus que le développement d’internet, des moyens de communication et de collaboration ont permis d’avoir des relations d’affaire ou d’emploi sans contrainte d’espace, voire de temps.

La valeur ajoutée qu’aujourd’hui un sous traitant pourrait apporter est de plus en plus importante, notamment donner l’accès à des technologies ou à des procédés qu’il serait difficile à l’entreprise de s’approprier car nécessitant une embauche de spécialistes ou de charges de formation.

3. Est-ce que la tunisie est plus plébiscitée pour l’informatique offshore ? sinon quels sont ses principaux concurrents ?

Historiquement, le marché de l’informatique offshore a été dominé par les pays de l’Est comme la Roumanie, la Pologne, la Hongrie, etc… Avec le temps, les pays de l’Afrique du Nord, notamment la Tunisie et le Maroc ont su gagner du terrain.

La proximité géographique, la langue, le faible décalage horaire et l’excellent niveau de formation ont été des cartes que la Tunisie a su en jouer.

Toutefois, si la Tunisie et le Maroc, notre principal concurrent, rivalisent tous les deux sur le Nearshore nos modèles sont différents :la première concentre ses efforts sur le développement des entreprises informatiques locales, la deuxième adopte une stratégie d’implantation des entreprises étrangères comme GFI, LOGICA ou BULL, surtout que ces dernières sont motivées par le fait que le Maroc représente un territoire non négligeable pour le développement de leur business local.

D’ailleurs, je pense que notre gouvernement a un rôle important à jouer et une grande marge d’amélioration pour développer cet axe et attirer des grandes entreprises.

4. Comment b2m approche ce genre de demandes et se démarque de ses concurrents ?

Convaincue que notre véritable richesse est le capital humain, B2M privilégie une politique RH qui lui permet depuis sa création, de fidéliser et garder ses talents. Effectivement, B2M a un très faible turnover.

Je reste convaincue que la stabilité et l’épanouissement des ressources sont parmi les leviers de réussite des plus importants pour une entreprise informatique offshore et c’est, entre autres, grâce à ceci que B2M se démarque de ses concurrents.

Un fort sens de l’engagement sur le résultat, une offre Nearshore et des modes contractuels très flexibles qui tiennent en considération les contraintes de nos partenaires, un processus de recrutement très sélectif, une démarche qualité qui ne cesse de s’élever avec le niveau d’exigence de nos clients, des formations et des certifications continues ont fait qu’aujourd’hui, B2M gagne la confiance de nouveaux partenaires informatiques et élargit de jour en jour le scope de collaboration avec ses partenaires historiques.